19 février 2018
On voit dans la Dolce vita des fresques antiques
On voit dans la Dolce vita des fresques antiques qui à peine découvertes s'effacent, et il n'en reste rien.
Il en va ainsi de nos souvenirs d'enfance. À peine déterrés, revécus dans l'angoisse, ou le plaisir, ou l'angoisse freudienne du plaisir, ils disparaissent. Ou plutôt laissent place au souvenir du souvenir, une reconstruction.
Est-ce refoulement ? Ou bien effacement, à la manière des ardoises magiques de mon enfance? Les instits les interdisaient.
À propos de souvenir, ce n'était pas La Dolce vita, mais Roma, du même Fellini.
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