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écrits du sous-sol 地階から
21 juillet 2020

Fumées de l'art et de la pensée. Nouvelle version

Et vous, toutes splendeurs bues, o musiques, o couleurs o douleur, et vous toutes les muses de Grèce descendues, tombées ici-bas de la plaine vagabonde des cieux, vous n'aviez à offrir que de brumeuses pensées, un horizon troublé, et qui rit, et qui pleure,...
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7 juillet 2020

Tout homme est une île, un abîme

Et si tout homme, et toi-même, n'était qu'une île, un mirage qui flotte sur les flots, un phare inutile, faute de navires? Oh, fanions vains de bien des peuples, les uns assassins, et d'autres, assassinés, baissez enfin vos pavillons, vous, Hollandais...
25 juin 2020

Des deux côtés de la porte close

Je me tenais tout près de la porte. Était-elle ouverte ou bien fermée? Était-ce la porte de la joie ou bien de la douleur? Et de quel côté ? L'avenir, ou bien le passé ? Mais l'océan souvent pour le poisson mêle son sel à celui du ciel, à celui du fiel....
17 juin 2020

Enfants du dehors, enfants du dedans

Enfants sauvages, toujours dehors, enfants des rues, des campagnes peut-être, de la montagne, et qui à la maison sont à la peine, prisonniers malgré les livres qu'ils ne lisent guère, et les écrans, qui les ennuient. Ils ne fuguent point, car pour eux,...
1 juin 2020

gentil coquelicot: un vieux refrain de France, un vieux refrain de juin

Un vieux refrain de France, une chanson d'enfance, un rossignol ou bien un bouvreuil qui viennent dire aux filles de juin de se méfier des gars, des gars et puis du romarin. OEIL NOIR DU ROUGE COQUELICOT Tu as descendu dans ton jardin où la rose pleine...
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22 mai 2020

Doux visages et toutes créatures - détruire hélas...

Doux visages et toutes créatures, oiseau affamé, araignée affairée, jeune fille studieuse, saviez-vous combien l'amour est fragile, et toute forme éphémère, car le temps en somme ne vous aime guère? Cronos est sans visage, il n'est pas seulement castré...
9 mai 2020

Hommage à Apollinaire: Médée déconfinée

L'été déjà se meurt, l'été déjà est mort. Sans doute, trop belle Médée, l'as-tu empoisonné, o si belle Médée, colchique de nos prairies vénéneuses, tu es si jolie, avec tes yeux lilas! Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur J'aime aussi le chant...
3 mai 2020

Osiris de mon cœur

Je rêve bien souvent encore de toi, vois-tu, je ne t'ai point oubliée, et ce sont des rêves confus et violacés, Dieu lui-même n'y retrouverait pas son chat, ni son peuple. Et je me souviens encore de de ce four où tu soufflas ma pâte, puis brisas mon...
30 avril 2020

Le retour. Nouvelle version

Les trains hurlent à nouveau dans la nuit et dans la pluie ils passent à grand fracas tout près de chez moi, tandis que je croque mon matzé, mes cornichons, comme jadis Murakami ses spaghettis, et j'entends à mon tour les pas feutrés des voyageurs d'autrefois,...
25 avril 2020

poètes malades et pulmonaires

Les poètes d'autrefois se vêtaient d'étoffes sombres, lourdes, sales, et de temps. De mauvais temps et de crachin. Il faisait humide, humide, on était à Paris, on crachait, les mots comme les tripes. Les poètes d'autrefois ne vivaient pas longtemps, leur...
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écrits du sous-sol 地階から
  • Confiné dans mon sous-sol depuis mai 2014, j'ai une pensée pour tous les novices du confinement! Mais comme j'ai dit souvent, tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre...
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