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écrits du sous-sol 地階から
6 juin 2017

Vaticinations à la Lacan

Un signifiant qui vaut et ne vaut pas pour le réel en soi, pour la chose en soi. Par exemple le signifiant Dieu. C'est le désir le plus vide et le plus absurde, que l'on rattache presque mécaniquement à la pulsion de mort. Nietzsche en avait eu le pressentiment.

Le Graal, la Dame des romans courtois et chevaleresques. Enfin mon désir, si vide, si vide, porte un nom. Dieu se dit en Hébreu le Nom, Hashem, précisément.

En mathématiques, rien ne nous interdit, du moment que la cohérence semble sauve, d'introduire une quantité imaginaire pour résoudre nos calculs, y compris en mathématiques appliquées. Les nombres imaginaires permettent de quantifier l'impédance électrique!

En revanche, Kant nous avertit: ne jamais introduire dans le savoir le signe de la chose en soi, l'Idée, qui n'est pas de même nature qu'une honnête catégorie.

La catégorie fait partie de la syntaxe, active et productive, de l'expérience.

L'Idée désigne, et on se demande à quoi bon, ce dont on ne sait rien, pas même si cela existe, parfois je puis montrer cependant que cela n'existe pas.

A quoi bon? Mais pour donner une forme, ou plutôt un nom, au désir, tout spécialement à la pulsion de mort.

Kant y lit bien plutôt la morale et ses postulats, ce qui semble tout de même être autre chose, n'en déplaise aux esprits les plus religieux et les plus fanatiques, les fameux nihilistes. 

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écrits du sous-sol 地階から
  • Confiné dans mon sous-sol depuis mai 2014, j'ai une pensée pour tous les novices du confinement! Mais comme j'ai dit souvent, tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre...
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