11 septembre 2015
un rien, un gaz, une vapeur, une goutte d'eau peut le tuer
Depuis quelques jours, j'ai une forte fièvre. Cela m'a pris après avoir collé plus de 1000 enveloppes et itou pour les étiquettes et les timbres... Par dessus, une marche au soleil, trois heures de cours, un café trop fort, beaucoup trop fort, pris à côté de la prison de la ville, sur le chemin du boulot...
Eh oui, on peut crever pour un rien.La mort s'engouffre par tous les trous.
Cela ne me fait pas plus peur que ça, c'est ce qui m'étonne. Je ne crois donc plus que j'ai une oeuvre à accomplir? Ou bien j'estime qu'elle est faite, qu'elle est cuite, que c'est à l'humanité pensante et rêveuse de la trouver et de la déguster?
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