misogyne II
Les femmes qui font des histoires, qui allument, qui se jettent contre vous, vous font du rentre dedans, puis disparaissent des mois entiers alors qu'elles habitent la même ville, travaillent au même endroit, peut-être à 10 mètres.
Ensuite, elles s'étonnent que votre attitude ait changé à leur égard, vous étiez indifférents, un vrai sauvage, c'est à présent un déluge de sentiments et d'attention. Elles cherchent, ou font mine de chercher, des raisons improbables, tout ça pour que vous leur avouiez que vous les aimez et que vous n'avez aucun droit à leur bel amour, elles vous font même parfois des scènes de rupture alors que rien en somme ne s'est passé. Le lundi, elles se disent heureuses, le lendemain les voici toute sévérité :elles vous battent froid et on remarque une larme qui brille dans leur oeil tandis qu'elles jouent la femme offensée, innocente mais responsable, fidèle à on ne sait qui peut-être.
Elles voulaient vous dire, en somme, qu'elles ne vous aimaient pas. Pourquoi diable n'ont-elles pas commencé par là?
Mais elles ont raison, et le diable aussi, ce sont les histoires qui font vivre, ou du moins survivre. D'où les romans d'amour. C'est pourquoi je préfère ces femmes-là à toutes les autres.