24 août 2020
le goût du temps qui passe.
Toutes choses passent trop vite pour que nous en saisissions le goût. La répétition nous offre dix occasions d'y parvenir, mais le goût s'enfuit alors.
Nous sommes trop lents, et aussi trop pressés. Il faudrait être plus preste, plus agile, et plus patient aussi. Cela vaut pour l'amour.
Heureusement, il y a le souvenir, et l'écriture. L'art.
Mais je plaisante, car jamais il ne faut s'emparer de la bulle du savon, de la larme qui coule sur une joue, ni de la seconde ni de l'heure ni du jour. Ils ne sont que par leur fuite, et la tienne, plus lente seulement.
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