morale et droit
L'on confond de plus en plus le droit et la morale, la contrainte externe et le devoir, l'obligation. D'où peut-être le moralisme législatif, à géométrie très variable: vive le hasch, à bas la prostitution...
A l'inverse, certains libéraux, philosophes prétendus et médiatiques, des sado-libéraux dirait Dufour, expliquent que la morale ne concerne que le rapport à autrui, qu'il n'y a pas de morale à dire quand l'individu s'abaisse, se fait esclave, se tue, s'abrutit. C'est son affaire. Comme si cela ne concernait pas aussi autrui, je veux dire un tiers...
Bref,d'après cette conception inédite de la morale, minimaliste en effet, la disposition acquise dans le but de se rendre meilleur, cela n'a rien de moral. Quelle confusion! Cela n'a rien de juridique. Il est vrai que le mot de "vertu" fait assez vieux con.