encore des commentaires sur tout et sur rien, la liberté, Dieu et le néant
La liberté, s'abstraire de tout, ou au contraire être tout à la fois. Mais peut-être est-ce la même chose? On dira pourtant que la liberté est action. N'est-elle pas tout autant fuite? Capacité de se recréer, sans doute à partir de règles secrètes, ignorées de nous-mêmes. Les paroles les plus simples expriment à la fois la langue faite et la langue se faisant, si bien que l'on croit parfois qu'il y a une dimension non linguistique dans la parole. La liberté, le symbolisme, l'interprétation infinie de nos rêves incompréhensibles? Le billet périmé dans la gare sans trains et où l'on ne va nulle part, un peu comme dans le film Truman's show. Que se passerait-il si l'on trouvait le bon billet dans sa besace? On découvrirait qu'il n'y a pas de train, beaucoup d'espérance, mais pas pour nous.
Le point de vue de Dieu, la vie infinie, qu'on imagine joie, mais qui doit certainement renfermer une part de dépression, et de mal. Il arrive qu'Il tourne son oeil spirituel vers l'infini, loin, loin, de l'humanité. Le Dieu paresseux, qui s'abolit, et laisse place ainsi à la liberté humaine, qu'il ne comprend pas. (Commentaire de mon roman, "Disparues").
C'est bien joli, tous ces commentaires, mais veux-tu dire que Dieu c'est tout, ou bien que Dieu c'est Rien? Avec un bel R majuscule faute de R cédille je suppose!