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écrits du sous-sol 地階から
1 avril 2018

Accumuler, l'argent, les signes de sagesse ou de

Accumuler, l'argent, les signes de sagesse ou de gloire, les langues. Collectionner.

Lâcher prise, laisser tout tomber, se ficher de tout, se laisser faire sans réagir.

Donner, se donner, gaspiller et se gaspiller, jouer pour tout perdre. Se sacrifier.

Refuser, se refuser, tout garder pour soi.

Prendre, voler, jalouser,  tromper, tricher, tuer. On se rapproche de la cruauté consciente.

De quel côté la pulsion de vie? De quel côté, la pulsion de mort?  Dans tous les cas, on se fiche du monde. L'animal est pauvre en monde.

 

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Commentaires
R
Voyez-vous, par-delà Hegel, Kant, Descartes et Pascal,Aristote ou Platon, la philosophie se décline pour le profane en toute simplicité. Il n’y a pas besoin de chercher des concepts, des théories, car celui dont le métier consiste à réfléchir le destin d’autrui n’est pas en phase avec le miroir de la vie. La sagesse ? Le savoir ? La philosophie ? Cela s’apprend dans le ruisseau, au prix du sang et des larmes, de la sueur. Cela ne s’apprend pas normal Sup. Tout agrégs est un agrégat. C’est de l’ordre de celui qui cherche un coquelicot dans le béton. Il ne faut pas chercher à comprendre. Essayer de comprendre, c’est une erreur fondamentale. Dans le visqueux, on n’en sort jamais avec les mains propres. Je plaide pour l’hygiéniste. A cet égard, et franchement, je n’ai jamais bien compris à 60 ans de distance ce qui était l’humanisme. J’ai bien compris qu’il fallait absolument et de manière définitive éviter la barbarie, ce qui est une gageure incommensurable. Entre l’être et le néant. Je n’ai pas le choix. Je n’ai pas choisi d’être, en revanche, je choisis mon néant. Est-ce une question de matérialisme dialectique ? Entre Sartre et Camus, je choisis l’impossible. C’est-à-dire en réalité la logique de la verticale, ce qui ressemble étrangement au Golgotha. Il n’y a ni Simon de Cyrène ni Marie-Madeleine, ce qui constitue pour la dernière une économie dont la virtualité n’a point d’âge. Il faut couper le cordage. Le philosophe est un être malheureux. Il se pose des questions à tout bout de champ. Il tente de poser son sillon. Là est l’erreur fondamentale. Il n’y a pas de philosophie. Il n’y a que des philosophes. De l’aube au crépuscule, reste l’hécatombe. Les cimetières sont pleins de vivants, ce qui est une conception toute relative de voir les choses. Philosopher ? Telle est la question posée à l’origine. La capacité d’appréhender le monde ne relève pas de l’idée, encore moins du concept. J’ai cru dans la grille de lecture. Revenant au positivisme Comtien, je n’ai pas changé du nonce (apostolique). Le dogme est une forme de l’esclavagisme consenti. Il évite à l’homme de cogiter et donc de ce fourvoyer dans des labyrinthes sans fin. Seul le Minotaure peut comprendre de quoi il retourne.
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R
Et voici que le Verbe se fait Homme. Il comprend l’indicible. Au-delà des grands philosophes, il se met à la portée de l’homme de bien, celui qui aurait pu mieux faire. Forcément. Vous avez tout à fait raison quand vous parlez de collection car il s’agit d’une forme de fétichisme chez moi une manière inconsciente d’échapper au néant du sentiment, ce qui est une forme de sagesse. Se gaspiller ? Encore faut-il accepter une certaine forme de matérialité. Cela reste à démontrer. Tout est dans le regard des autres. Je n’ai jamais triché. Je n’ai jamais volé.. En revanche, ma cruauté parfaitement consciente. Elle est au-delà de l’indicible. L’imbécile ne comprend pas les crachats. Celui qui se situe au-dessus du lot sait parfaitement de quoi il retourne. Son ego est à vif. Il a la prétention d’être Vertu, et définitivement, depuis 60 ans, indépendamment de quelques écarts, la ligne est droite. Un définit en droite. D’une rigueur implacable. Jamais je n’ai eu à rougir de mes actes. Et d’errance en errance, fondamentalement, le granite reste le même. Reste à graver l’épitaphe. Il n’y a pas de pulsion de vie. Il y a uniquement la capacité de faire en sorte maladroitement, de survivre au présent, c’est-à-dire se plier aux conjectures. À celui dont le savoir est probablement sa raison d’être, j’adresse mes respectueux hommages, mais en toute égalité. Quant à la fraternité, tout est question de visualisation. Derrière le caractère impitoyable, qui est indéniable, se cache probablement la fêlure de la cuirasse. Mais tout est question de soudage. Ne jamais renoncer. Ne jamais abdiquer, ne jamais laisser la capacité à autrui d’établir le moindre jugement vis-à-vis de soi-même. Tel a toujours été l’avenir de l’Homme. Comme Saint-Thomas, en matière de fraternité, je ne crois qu’en ce que je vois. Par-delà les frontières, les rhétoriques respectives, voir, c’est croire. Au-delà du Verbe, il y a la jonction des possibles cela peut se résumer simplement autour d’un pot-au-feu. Celui qui a les cartes en main peut décider de ne pas choisir le dialogue, les yeux dans les yeux. Il préfère plus sûrement se tapir derrière ce qui ne constitue pas du tout un écran de fumée mais la distance entre les deux mains de Michelangelo. Il est un temps consenti où les masques doivent tomber. Le combat est inégal. À l’identité de l’un, répond le mystère de l’autre. Derrière le cynique, il y a forcément celui qui recherche la fraternité, d’homme à homme. Vivre ? Ce n’est pas par procuration. La plume à ses vertus reste à aller au-delà et cultiver l’authentique. De déconvenue en déconvenues, il reste un espoir hypothétique. En ce qui me concerne, à force de discuter avec les crapauds, je me dis qu’il s’agit finalement de crocodiles et qu’il faut quitter le marigot. Ainsi, en une heure de temps, (gloire à la SNCF et aux services publics), il est loisible au profane de se faire une autre idée que celle d’un triste tropique. Il s’agit en réalité d’une échappatoire au tropisme. Que de contradictions ! Que d’ambiguïté ! Celui que je ne touche pas avec mon doigt et probablement ma main n’existe que dans le domaine du virtuel.
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écrits du sous-sol 地階から
  • Confiné dans mon sous-sol depuis mai 2014, j'ai une pensée pour tous les novices du confinement! Mais comme j'ai dit souvent, tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre...
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