du mouvement et de la rente
Le monde contemporain aime bien donner de lui l'image du mouvement, de la réforme, du changement, alors qu'il n'a jamais été aussi sclérosé, vieilli, incapable de résoudre ses apories propres. C'est le langage de la révolution et la réalité de la rente! Il est vrai que les techniques et la médecine "bougent" mais sans réussir à ébranler cette inertie, cette langueur, cette décadence de la pensée.
Bien sûr, on dira que c'est parce que l'on est mort que l'on se donne ainsi l'illusion de la vie. Ou bien est-ce à force d'avoir éliminé au nom du mouvement (et au passage pour faire quelques économies) tous les organes de la vie politique ou intellectuelle, voire économique, que l'on a produit cette mort là, une mort comme agitée de tressautements galvaniques?
On peut enfin se dire que le mouvement ainsi idolâtré n'est jamais que le cycle du capital, toujours plus rapide, afin de gonfler la rente et la bulle! Mais quoi, je ne veux pas passer pour un marxiste, tout de même! Il est vrai qu'il n'y en a plus à gauche... alors, un marxiste de droite?
Tiens Macron qui crée le parti "En marche" (arrière) quand Pépère parle du "Mouvement" (vers la sortie). Je préfère le Parti d'en rire de Dac.