9 juillet 2019
Du roman
Le roman, dans son principe, une histoire de grâce plus ou moins déguisée: le héros est porté vers le succès, l'amour, par un destin qui convertit l'adversité en une sorte de pétard mouillé, les ennemis et la puissance d'inertie sociale, en fantoches et décors de carton-pâte.
C'est ce que dit du moins Alain de Stendhal..
Le héros stendhalien apprend sans cesse et ne retient rien, il demeure un godelureau jusque dans le machiavélisme le plus crasse.
C'est que la réalité le touche comme un rai de soleil dérange le rêve d'un homme qui fait la sieste.
L'échec est pourtant partout dans le roman, comme s'il disait, tapi sous les pages: "attends donc et tu verras, mon gaillard, qui est le maître!"
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