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écrits du sous-sol 地階から
30 octobre 2017

Mathématiques et calcul

Les Mathématiques : on les distingue du calcul en raison du raisonnement... Mais c'est donc que le raisonnement ne se réduit pas à la déduction, car la déduction est encore calcul, calcul logique.

La machine sait, elle calcule, voire démontre, mais elle ne comprend pas, elle ne sait pas qu'elle sait.

Démontrer, c'est suivre un chemin, mais il faut aussi trouver son chemin, ce qui suppose un premier pas dans la bonne direction, un pas théorique, en géométrie classique une construction qui n'était pas donnée dans la question, sauf pour le mathématicien il est vrai.

Comprendre, ce n'est pas savoir, c'est donner un lieu à ce savoir, évaluer son savoir, lui donner une signification exacte, une portée objective autant que subjective. Ce qui suppose le monde. Qu'est-ce que deux? C'est aussi bien deux objets identiques qu'un objet en général et un autre objet, ces deux objets présents sur la table et deux planètes éloignées par des millions de millions de kilomètres. En revanche 2+2=4 comme Truc+Truc= Bidule. Oui, mais il me faut aussi comprendre cette généralité accrue de l'addition. Là non plus, je ne puis réellement savoir si je n'ai pas compris. Et réciproquement. La machine cependant réussit cet anti-prodige: elle sait sans comprendre. Par exemple, elle identifie le loup par le paysage neigeux et le contour de l'oeil. C'est toujours un loup. Oui, mais ce n'est pas l'essence du loup!

Comprendre m'initie au Monde, cela a une dimension éthique, et donc éducative, que n'a pas le calcul aveugle, aveugle par définition même du calcul, comme enchaînement nécessaire selon des règles cohérentes de signes. Le calcul est écriture, voire mécanique.

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Commentaires
R
Celui qui n'a pas visionné "Le chagrin et la Pitié" d'Ophuls, Harris et Sédouy et d'autre part "L'armée des ombres" de J.P. Melville est un sombre crétin. "Le crétin", combien de divisions ? Ce sont des armées de l'empire de la négation, des écervelés qui sont le reflet de la connerie et de la culture de la jouissance de l'instantanéité et de la facilité. des inconscients qui n'ont aucune référence culturelle, Emberlificotés dans la gestion subie du capitalisme, tributaires de la popote du système, la gamelle est la certitude (?) de survivre au prix de la lobotomie générale. A la cervelle d'agneau, je préfère les rognons.
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R
Et il y a la froideur du constat. Au nom d'une logique administrative, des générations entières ont été bousillées au nom de la mathématique moderne alors que logique et philosophie étaient lointainement intrinsèquement liées. Logique de l'absurde dont certains se sont échappés quand ils avaient des relations. Des destins brisés. En 68-69, échouer aux tests, c'était le "technique" assuré. Là a commencé probablement ma haine. Tests de QI déguisés, infirmés a maxima par le Service Public en ce qui ,me concerne ? Nul pardon, nul oubli. là réside probablement cette négation de l' institutionnel. Imperturbablement, s'est enclenché la capillarité Gramscienne, grain de sable qui en matière de multiplication est l'hommage à 50 ans de distance de la Vertu au vice. Que la bête meure comme le disait à sa façon Claude Chabrol. Au Panthéon, deux incontournables: tout d'abord Jean-Pierre Melville. Ensuite Chabrol. probablement Verneuil; Je n'arrange pas mon cas. Le procès des références douteuses n'est pas loin. Le pire dans cette histoire, c'est José Giovanni, probablement saloperie de première catégorie. Dans un autre registre tout relatif, le cas Céline. Le style n'excuse pas tout. Au tribunal de l'Histoire, toute concession ne saurait être une circonstance atténuante. Idem Drieu la Rochelle et Rebatet; Nul pardon. Il faut assumer ses fautes. De là réside la contrition. A la trahison, répond l'implacable. Pauvre Destouches qui nous explique que l'origine de son écriture réside dans son ambition d'acheter... un appartement. Traitres à la Patrie. Déjections. Les vrais héros, ce sont Jean Moulin, Pierre Brossolette, Jean Cavaillès et combien de morts anonymes et qui le resteront jusqu'à la fin des temps ? Des tombes sans nom au Fort de Bondues. L'éternité de toute absence d'identité. Le sacrifice suprême. Et l'Oubli. Horrible constat d'un sacrifice. Tout cela est à vomir. Même pas la Mémoire individualisée comme hommage.
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écrits du sous-sol 地階から
  • Confiné dans mon sous-sol depuis mai 2014, j'ai une pensée pour tous les novices du confinement! Mais comme j'ai dit souvent, tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre...
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