Hegel cabaliste
Hegel et son jeu de l'oie, je veux dire sa dialectique, où l'on "déduit" de chaque expression partielle de l'esprit une nouvelle expression, expérience encore parcellaire de l'infini.
C'est à l'homme de refaire le parcours divin de l'esprit, et de le parfaire, à l'homme en tant que philosophe. Ce faisant il se parfait lui-même tout en réparant la création, les idées mêmes surtout, et leurs expressions empiriques.
Le spirituel est comme enfermé dans ses expressions partielles, même si la signification d'ensemble se révèle dans le temps autant qu'elle est "réparée" par la philosophie.
Ce jeu de l'oie est donc tout autant un tarot, avec ses lames plus ou moins cabalistiques, ses arcanes. Je pense aussi à Cantor, au nombre transfini, atteint à travers le nombre simplement infini. Mais il n'y a pas de passage du nombre fini au premier infini, aleph 0.
Je répare le monde en me réparant, l'esprit aidant. Mais je ne saurais le faire seul, d'où la société, l'histoire, l'État, et la morale. L'individu casse les vases, hélas la puissance collective les casse mieux encore !
La franc-maçonnerie et sa pacotille symbolique... Peut-être faudrait-il être plus regardant que cela à l'égard du symbolique, en particulier la diversité des langues et des cultures. Risque de sombrer dans le magique et la magie...
L'athéisme : l'infini a retiré ses eaux, restent les coquillages, mais nous sommes effroyablement libres, effroyablement responsables, malgré l'inculture ambiante et le déchaînement subséquent des idéologies de tous poils.