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écrits du sous-sol 地階から
4 juillet 2017

la Gauche est morte, vive le Gauche

La Gauche est morte, mais on s'en fout, car je viens d'inventer un profond concept de philosophie politique, LE GAUCHE, qui est au Droit ce que la Gauche était à la Droite actuellement au pouvoir, je veux  dire ce gouvernement de droite et de droite, ni de gauche ni de gauche...

Et puis, la Gauche, ça n'était pas très viril, tandis que le Gauche... Ça fait Premier ministre qui boxe, mais de gauche!

Comment? Vous voulez en plus une définition? Vous n'êtes jamais content!

Le Gauche, c'est ce qui révèle dans le Droit positif et sa pratique l'injustice, dans le système du Droit le chaos, et en appelle par conséquent à la fondation d'une justice véritable. Le Gauche s'oppose en particulier à la captation de la philosophie du droit par le communautarisme et le libéralisme, c'est un Universalisme du Droit, héritier des Lumières plus que de Lyotard, de Rousseau et de Marx, et avant tout de Condorcet. 

Et pourquoi pas Beccaria et Victor Hugo?

 

En réalité, le Gauche doit bien davantage à la lecture assidue et dissolue de Juvénal, et du Canard enchaîné... et à ma bourgeoise expérience des malheurs du droit et de la jurisprudence, otages de dominants sadiens ou sadiques! Pervers en tout cas.

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Commentaires
R
Et voici que revient à nouveau celui qui n’a pas suffisamment versé sa bile. Décidément, à la foi, succède la crise de foie. <br /> <br /> La gauche doit mourir. Elle n’aura que la juste rétribution de sa vilenie. Elle n’est qu’un billet à ordre tiré sur un compte vide. Et voici l’escroquerie, quand viendra le tribunal de l’Histoire ? <br /> <br /> La gauche ? Sa logique du cocu et tout le monde est au balcon ou presque. <br /> <br /> Ça pue la sacristie, le temple, et probablement la synagogue. Tous par ailleurs.<br /> <br /> Donneuse de leçons, cette vieille catin édentée ose encore se présenter comme la liberté menant le monde. Pauvre femelle. Elle prétend atteindre les étoiles, elle aboutit dans la fosse septique. Juste rétribution de ses vicissitudes ou plutôt de son vice qu’elle s’est elle-même consentie en toute mauvaise conscience, c’est l’ultime hommage que je peux rendre, au nom d’une charité mal ordonnée, à celle qui était finalement vouée à la dite-fosse commune. <br /> <br /> La gauche a tué le père. Elle s’est affranchie de Marx et Engels. Elle a alors perdu son âme. La gauche s’est tirée une balle dans la tête toute seule, comme à Bad Godesberg, outre-Rhin. Simplement, comme d’habitude, elle a attendu un peu plus longtemps que les autres, enfermée dans ses propres contradictions. A cela, il y a un prix à payer. Personne ne veut payer l’addition. Pourquoi contribuer au festin d’autrui au nom de la logique du repu ?
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R
Et voici que survient le jugement dernier. Les tiroirs s’ouvrent. Ce sont forcément du tiroir-caisse. Et celui de gauche ressemble étrangement à celui de droite. Le Lubéron est une contrée agréable. On n’y trouve les meilleurs champagnes. Cela est finalement assez normal. En tout cas logique. On croit toujours que la SCI est une société civile immobilière. Elle l’est assurément. Elle est aussi le refuge du faisan. Dans cette aire géographique, le Droit a changé. Question de terminologie. Il s’agit en réalité de la société peu civile de l’ignominie et de l’escroquerie. Exploiter les rêves d’autrui et en faire un commerce, qui plus est juteux, relève effectivement de l’escroquerie mais probablement plutôt de l’abus de confiance. Au tribunal de l’Histoire, les parties civiles, démunies, n’auront que leurs larmes pour pleurer. Leurs illusions. C’est à juste titre qu’on dit que la main droite se sert à nettoyer les fesses. Mais avec le temps, l’homme a appris à être ambidextre.
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R
Vous avez eu la très mauvaise idée à l’égard de moi-même d’aborder un sujet qui est celui dans lequel je me sens très à l’aise. Autant les frères Karamazov me paraissaient insondables dans leur complexité, autant là, en l’occurrence, nous abordons le thème de la cuisine, les tripes des uns, les rognons des autres. N’allez pas chercher chez moi Charles Maurras ou Léon Daudet. Ce serait vain. La politique, c’est la polémique. C’est une guerre au couteau. Baïonnette au canon, nous pourfendons les mythes. Finalement, la ligne droite / gauche, c’est celle du contrat sur la bête pour se partager le morceau de viande. Il y a convention et Convention. Je préfère la seconde. Le contrat social, cela n'a jamais été mon truc. Cela pue le bénitier laïc. A droite, il n'y a qu'une seule chapelle, celle du fric. A gauche, c'est plus subtil. Comme quoi le Chanel n°5 a ses vertus que la Vertu ne connait pas.
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R
Hormis les jeunes Turcs qui arrivent en fin de partie, par exemple Pierre Mendès-France et Zay, la France a dû supporter pendant la IIIe République ce que l’on appelle des radicaux-socialistes. Ces gens-là pratiquaient la monoculture, c’est-à-dire la culture du radis. Rose à l’extérieur, blanc à l’intérieur. <br /> <br /> Grand adepte du portefeuille, à tous les sens du terme, celui-ci s’est cru autoriser à coloniser au nom de la perte de l’Alsace et de la Lorraine. <br /> <br /> Avec ses décors (pour les initiés), il était toujours présent aux agapes. Coutumier du passage de la chambre des députés et du Sénat aux bordels les plus huppés, grand criminel, son culte du coït nous amena à la défaite de 40. De chambre en chambre, finalement, il n’y a pas beaucoup de différence. Tout cela se résume à la qualité du matelas. <br /> <br /> Et donc voici la gauche. Mais cette gauche à d’autres titres de gloire. Entre Marcel Déat et Jacques Doriot, on peut rajouter René Belin par exemple. Cette grande donneuse de leçons et à elle-même une forme d’éternité. <br /> <br /> Voici qu’à distance de 10 ans, succède, encore une fois à gauche de bien braves gens. J’en veux pour preuve Guy Mollet, Robert Lacoste et l’incontournable François Mitterrand. Mais la banque d’Indochine veille au grain. Et voici alors la dépêche du Midi, René Bousquet. <br /> <br /> Et puis, pour éviter de réouvrir les plaies béantes, plus près de nous, il y a le tournant social libéral. Mais à l’origine, au début des années 80, il fallait déjà réagir. Il fallait châtier. Bien sûr, il n’était pas question de guillotine. La francisque fera l’affaire. Elle s’est avérée bien décevante dans sa capacité d’enlever les masques.<br /> <br /> Et puis ce ridicule parti socialiste, grand adepte des synthèses et de la copulation des courants. Pour ma part, j’aurai choisi le CERES et ne vous en déplaise, Raoul Girardet.<br /> <br /> Voici donc la gauche. Je mets à part les communistes quarts j’ai bien l’impression que d’une certaine manière, je suis un stalinien qui fait semblant de s’ignorer. Reste la nostalgie, la pire des choses qui soit. Le masochisme a encore un grand avenir devant lui.<br /> <br /> Quant à la droite, elle ne mérite pas une seule ligne. Ce serait lui faire trop d’honneur. Mais comme la gauche et la droite ont fusionné, on se dit que la fusion acquisition doit bien bénéficier à un quelconque conseil d’administration.<br /> <br /> L’homme de gauche est un escroc. L’homme de droite est un salaud. Au moins ce dernier s’assume en tant que tel. C’est déjà ça. Rien n’est perdu.
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R
Et voici que l’homme qui a visiblement été victime du Droit rencontre par Dieu sait quel miracle celui qui en tout temps a voulu éviter que la sentence soit trop lourde, quelle ironie !<br /> <br /> Ne seriez-vous pas en prison ? Je ne suis pas sûr que ce ne soit pas mon cas.<br /> <br /> Visiblement, vous déambulez le dimanche dans les rues de Paris. Tel n’est donc pas le cas. Obéir Lille vous a une logique germanopratine ? Probablement pas. Ce serait nié le principe même de la capacité du locuteur à se faire entendre.<br /> <br /> Abandonnons toute idée relative au café de flore et au Fouquet’s. Il est vrai que le sous-sol en est très éloigné.<br /> <br /> Comme tous les hommes de ma génération, ce qui s’intéressait à la politique, il fallait absolument se positionner, trouver son identité politique. Et j’ai lu et relu René Rémond.<br /> <br /> Pas de doute, mes jeunes années étaient bonapartistes. Le césarisme démocratique a un charme fou. Il est vrai que le dernier des géants était mort en novembre 1970. Puis vint l’usurpateur, le Brutus de l’appel de Rome. Au bonapartisme, succédait déjà le libéralisme. Décidément, les soutiers de la banque Rothschild avaient de beaux jours devant eux. De libéralisme en libéralisme, voici l’arrivée de l’ex argentier, grand bourgeois devant l’éternel.<br /> <br /> Adolphe Thiers avec quelques centimètres en plus. Ses yeux pétillaient comme des diamants mais il m’avait semblé qu’il s’agissait plutôt d’un colin froid. L’idiot international.<br /> <br /> Et voici qu’arrive le mythe ou prétendu tel. Celui qui semble le Phénix était en réalité un prédateur de longue date. Ce n’est certainement pas Fernand Iveton qui me dira l’inverse. Mais celui-ci a perdu la tête.<br /> <br /> La nouvelle pseudo épopée a duré le temps d’un printemps. À l’inflation des illusions, a succédé la déflation.<br /> <br /> Dans cette triste farce, il existait toutefois dans le même trait de temps un personnage tout à fait hors du commun. Un second Brutus, le représentant de commerce de la Corona, celui qui avait un estomac en béton armé et coûtait fort cher, de résidence en résidence. De mensonges en mensonge, il paraît que celui-ci a fini par tomber dans le chaudron de Courcelles. La fête était finie. Pour lui. Pour nous, c’était la fin d’une escroquerie.<br /> <br /> Est-il besoin d’évoquer ensuite celui qui aimait tellement la Libye ? Il n’y avait derrière aucun serment de Koufra. On se doutait bien que ce n’était pas un taxi pour Tobrouk.<br /> <br /> Entre la poire et le fromage, le successeur n’était pas triste non plus. Il paraît que cela s’appelle le social libéralisme. Là, il n’était plus question de taxi mais de scooter. Alors que le grand nigaud de 1974 embouts tissés au petit matin le camion du laitier, son successeur par procuration se contentait des croissants.<br /> <br /> Comme la planète Terre n’apportait pas toutes les satisfactions requises, est apparu un objet volant non identifié. Les Français ont adoré le martien. Mais à la soucoupe volante, s’est substitué la soucoupe voleuse. Bref, nous restons dans les grands classiques.<br /> <br /> A celui qui aime Marx, Althusser, Badiou, il est loisible de comprendre que les exercices de style sont parfois sanglants.<br /> <br /> Et ainsi nait probablement l’anarchiste de droite. Celui-ci ne lance pas de pavé. Avec une pertinence certaine, à chaque cœur, à chaque minute, à chaque seconde, subrepticement, il apporte son grain de sable à destination du mécanisme de l’horloge. Ainsi, la révolution accouche de la dérision et d’un mépris innommable.<br /> <br /> Mais reste néanmoins dans le cœur de l’enfant le souvenir de l’ermite de Colombey.<br /> <br /> En matière d’illusions, et avec une ardeur peu commune, vont apparaître dans quelques mois les anciens combattants de mai 68. Leurs mocassins sont toujours aussi impeccables. Quant à leur costume, ou plutôt leur veste (dont celle du suffrage universel), il s’est agrémenté au fur et à mesure du temps de cette jolie rosette rouge ou bleue pour les moins chanceux. Mais il y a pire, c’est ceux qui n’ont que le ruban et non la rosette.<br /> <br /> Gloire aux petits hédonistes du 16e arrondissement. La soupe s’est avérée bonne pour eux. Il est vrai que la république est une bonne fille. Elle est en outre une excellente cuisinière. Son caviar est apparemment excellent, son foie gras tout à fait honorable.<br /> <br /> Bref, la démocratie bourgeoise, c’est l’assiette au beurre tous les jours.<br /> <br /> Bénis soient nos saigneurs. Amen.
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  • Confiné dans mon sous-sol depuis mai 2014, j'ai une pensée pour tous les novices du confinement! Mais comme j'ai dit souvent, tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre...
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