25 février 2017
Proust encore
La Recherche du temps perdu: s'arrête juste avant que cela devienne un roman noir, crapuleux, sadique, ou plutôt juste après. Il y est aussi question d'héritage et de la dilapidation de cet héritage.
Mais après tout dans ce roman où une femme en vaut une autre, ou bien est la même, au pays près, n'est-il pas normal que l'on parle aussi de l'argent, cet être sans individualité, sans être, qui n'est que relation, pure possibilité? Et par conséquent de l'avarice, si proche comme l'hypocondrie, de la jalousie?
L'avare aussi voudrait retenir le temps, qui passe, qui passe, d'un possible à un autre.
Publicité
Publicité
Commentaires