22 décembre 2015
Corto Maltese à Venise, en Sibérie
Or, argent, émaux, à l'ombre du temps, à Venise, dans le Ghetto.
Un beau marin sommeillait près d'une juive liseuse de Tarots. De l'autre côté des choses, le vieux Chinois comptait le Ying et puis le Yang, le pair et puis l'impair, l'ombre et la lumière, l'homme et puis la femme. Le marin retint son souffle, l'aleph valait l'omega, le Shin était sans point, un mage rouge, noir et passe, rebelle et l'âme en peine, ivre d'or et de vodka, poussait en grondant très fort les portes de Samarcande, les portes troubles, les portes vertes, de Samarcande.
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