23 août 2014
Grosjean polichinelle
Tourneboulé et balloté de par le vaste monde, moqué, Grosjean Polichinelle! Je me gonfle ainsi qu'un matou de vanité et de creuse sapience. De droit d'aînesse me revint la sagesse, aride citadelle, haridelle. Vieux stoïcien, vieil Espagnol bien cavalier, dont triompha jadis la beauté. L'amour, ange étrange, qui t'étrille d'une flèche assassine! De mille trilles railleuses!
Ah si j'eusse sû en mon jeune temps ne point transpirer, ne point soupirer, toujours me taire, en ma sérénité demeurer! La passion menteuse est méticuleuse en ses odieuses avancées, il faut la redresser hélas! mes bras débiles n'en eurent ni la force ni le morne courage. Vouloir passé au laminoir, ton métal torve et malléable semble, drôle d'oiseau, une guenille d'or.
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