insomnies
C'est chouette l'insomnie, cela permet d'écrire, et d'écrire encore.
Le seul problème, c'est qu'on ne sait même pas vraiment ce que l'on écrit. En fait, on est bien trop fatigué pour écrire vraiment, on gribouille. J'ai connu des auteurs dont les mille livres étaient chacun plus illisible que l'autre. Peu importe, ils ne voulaient pas être lus, ils voulaient écrire, ou plutôt ils avaient autant besoin d'écrire que d'être publiés. Alors le lecteur, on s'en fout, autre secret de Polichinelle. Cela se voit parfois trop et on enferme l'écriteur dans un asile!
Bon, je ferais mieux de lire, que d'écrire, mais alors là, lire, c'est trop dur. Ou alors il me faut une difficulté supplémentaire pour lire, il me faut lire des textes hermétiques, peu importe la langue, japonais, coréen, sténo, latin, grec, ancien de préférence!